ZADAR

 


La ville ancienne est située sur un promontoire rocheux qui s’avance dans la mer vers le nord ouest. Cela délimite une vaste zone portuaire encombrée de navires de plaisance.

C'est sur ce promontoire que se concentrent les attractions architecturales de la cité. L'industrie touristique anime la ville dont toutes les rues sont bordées d'une multitude de bars et de restaurants.



Comme colonie romaine, la ville prospéra sur le commerce de l'huile et du vin. En 751, Zadar devient la plus importante base de l'Empire byzantin dans l'Adriatique. Elle devient la capitale d'un duché autonome au IXe siècle, puis est épisodiquement soumise à Venise et à la Hongrie. Les Vénitiens et les Hongrois se disputent la ville dans la première moitié du deuxième millénaire.


 Forum, église saint Donat et vestiges romains


 

En 1797, les Autrichiens s'emparent de Zara avant qu'elle soit rattachée aux Provinces illyriennes en 1808 par Napoléon Ier jusqu'en 1813, année où l'Autriche réoccupe la ville jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.






La Seconde Guerre mondiale défigure la ville par 54 bombardements alliés en 1943 et 1944. La ville perd la plupart de ses magnifiques bâtiments austro-hongrois du XIXe siècle mais quelques uns de ses édifices plus anciens sont épargnés par les bombes. La plupart de la population de souche italienne s'enfuit.


En 1947, la ville devient officiellement yougoslave, et est incorporée à la République socialiste de Croatie. Elle reste croate après l'indépendance du pays en 1991.


Le centre de la Vieille Ville montre un plan orthonormé hérité des Romains, et dans le Forum il y a des vestiges Romains; l’Est atteste le passé vénitien; le quartier de la Place Nationale montre de belles façades gothico-Renaissance.


L’architecture gothique et l’architecture de la Renaissance sont toutes deux l’expression globale de la culture à leur époque. L’architecture gothique a commencé dans la France du 12ème siècle et a duré 4 siècles, jusqu’au 16ème. Après cela, l’architecture de la Renaissance a pris la place de l’architecture gothique du 15ème siècle au 17ème siècle de Florence, en Italie.



La place Petar Zoranić à Zadar, porte le nom d’un célèbre poète et romancier de la renaissance. C’est aujourd’hui un lieu de rassemblement, de divertissement, et d’événements importants de la cité. La place Petar Zoranić se trouve sur le côté sud-est de la péninsule de Zadar, et est limitée au sud par un bastion du 16e siècle et au nord-ouest par le palais du Provéditeur. Autrefois c’est ici que se trouvait la porte de la vieille ville avec son arc de triomphe monumental, et ses ruines conservées et préservées.

 

 

Bastion place Peter Zoranie



 


Les églises


Lorsque Jason et ses Argonautes fonda Zadar, d’après la légende racontée par un poète Zadarois, peut-être que la première pierre servit à bâtir les fondations d’un sanctuaire. Sur un espace limité, et durant longtemps, les églises ont été bâties les unes sur les autres, preuve de la continuité de la vie spirituelle des habitants de Zadar. Comme le montrent l'église Sainte Marie et les ruines romaines.



La plus ancienne est probablement l' Église Stomorica. Le plan de l’église Stomorica ressemble à une clé, sous forme hexagonale, et d’après la tradition elle symbolise les clés de Saint-Pierre. Il ne reste que les fondations de cette église de style préroman autrefois dédiée à Sainte Ursule.


 

 

 


 

 

L’église Sainte-Anastasie est la cathédrale de Zadar. Chef-d’œuvre de l’art roman du 12ème siècle et achevée sept siècles plus tard, cette cathédrale aux accents toscans est la plus grande de toute la Dalmatie.


 

 

Curiosité technique tout à fait au nord de la presque île, l’orgue de la mer construit sur une longueur de 70 m fait partie intégrante de la promenade de la ville. Il est constitué de 35 tubes souterrains dont la sortie se situe à l’air libre, au niveau d’escaliers de marbre composés de huit marches. Reliés à la mer par des tuyaux, ces tubes subissent la poussée des vagues et l’ensemble génère des sons, en fonction de la force et de l’amplitude du ressac.

C’est donc l’eau et le vent qui créent la musique émanant des bouches de l’instrument géant. Il en résulte une drôle de mélodie qui s’échappe en permanence des bouches d’air de l’orgue et qui varie en fonction des conditions météo.

Lorsque on circule sur le front de mer on peut observer des bouches de la mise à l'air libre de cet instrument et l'on entend une très curieuse mélodie ne ressemblant en rien a une musique mais néanmoins surprenante et agréable.

 

Place du Peuple 


Porte de la terre ferme et fortifications

Porte de la terre ferme


Fin (faim ?) de journée




 

 





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