FLORENCE

 

En quittant notre hôtel ce matin nous avons assisté au passage de nombreuses voitures de grand tourisme dont certaines assez anciennes qui gravissaient à toute allure la route vers le village sommital où nous étions hier. Probablement un rassemblement d'anciennes.

Après discussion nous prenons l'autostrade à Rimini. Il y a bien une possibilité de couper à travers le massif montagneux, mais ce trajet compte pour une heure de plus, et puis JJ n'aime pas les virages. Après une heure d'autoroute nous sommes à quelques km de Bologne, un accident interrompt complètement la circulation. Nous trouvons une aire de repos où nous restons près d'une heure sous la climatisation. Les aires de service en Italie sont de véritables super-marchés. On y trouve de tout, bien sûr on peut y boire un cappuccino... Je décide de repartir car Waze m'indique que le bouchon fait 6km, donc c'est gérable en remontée de files. Nous roulons ensuite dans une circulation énorme jusqu'à Bologne puis embranchement vers Firenze.

Je déteste l'autoroute car on ne voit rien, c'est relativement dangereux car les italiens roulent sans se soucier des limitations et l'essence y coûte 2,20E...

 


Arrivée à Florence après 13H, sous une chaleur énorme.

Cette ville est célèbre dans le monde entier pour ses monuments et ses œuvres d'art des plus grands artistes de la Renaissance, elle est une destination de choix pour les amateurs d'art, de monuments et d'histoire. Mais nous sommes seulement des voyageurs ...pressés.


Notre hébergement est à un bon quart d'heure à pied du « Ponte Vecchio ». Édifié au XIVe siècle, il est à la fois la galerie marchande, la rue piétonne et le pont le plus ancien, le plus célèbre de la ville. Il traverse le fleuve Arno à son point le plus étroit. Ce pont couvert est soutenu par trois arcs, dont le plus grand mesure 30 m et les deux autres 27 m.

Sa première construction en bois remonte à l'Empire romain. Détruit en 1333 par une crue, le pont est reconstruit en pierre en 1345. Ses boutiques étaient initialement occupées par des bouchers, des tripiers et des tanneurs, bientôt remplacés, en 1593, par la volonté de Ferdinand Ier de Médicis - qui n'en supportait pas les odeurs fétides - par des joailliers et bijoutiers qui y sont toujours.


Le Ponte Vecchio échappa à la destruction en août 1944 lors de la retraite des troupes allemandes : sa largeur limitée ne pouvait en effet livrer passage aux chars alliés. Selon certaines sources le pont aurait été miné mais les charges n'auraient pas été mises à feu sur un ordre d'un officier allemand.

Nous marchons vers le « duomo » par des rues encombrées de touristes. En italie, le « duomo » désigne la cathédrale, « domus episcopi » siège de l’évêque, mais aussi l’église principale de la ville. Le duomo « Santa Maria del Fiore » (Sainte Marie de la Fleur) doit son nom au lys des armoiries de Florence.

 


Commencée en 1296 sur les anciennes fondations de l'église Santa Reparata du VIIéme siècle, la construction de Santa Maria del Fiore connaît un premier achèvement en 1436 avec l’ajout de la coupole, emblématique du style renaissance. La décoration de la façade en marbres multicolores a été réalisée entre 1871 et 1887. De par sa taille, Santa Maria est la cinquième église d'Europe : elle mesure 153 mètres de long, 90 mètres de large au croisement des transepts, 90 mètres de haut depuis le sol jusqu’à la lanterne. Le dôme construit en 1436 est le plus grand dôme en maçonnerie du monde avec 41,98 mètres de large à la base de la coupole et un diamètre intérieur maximum de 45,5 mètres

Le campanile à son côté commencé en 1298 sera l’oeuvre de plusieurs architectes, dont Giotto di Bondone, célèbre aussi par ses fresques. Construit sur une base carrée de 14,50 mètres, il s’élève à prés de 85 mètres.

(ci-contre, de gauche à droite, le Baptistère, le Duomo, le Campanile)

La construction du Duomo donna lieu à de nombreux conflits de compétence entre les différents architectes. Puis curieusement parallèlement au lieu de culte le site fut utilisé pour l'observation astronomique.

L'astronome Paolo Toscanelli établit, en 1468, le premier gnomon moderne en faisant pratiquer une ouverture circulaire sur le dôme de la cathédrale de Florence, qui, donnant une image grande et nette du Soleil sur la ligne méridienne tracée par une bande de marbre du pavé, lui sert à déterminer les points solsticiaux, les variations de l'écliptique. Un gnomon est un instrument astronomique qui visualise par son ombre les déplacements du Soleil sur la voûte céleste. Sa forme la plus simple est un bâton planté verticalement dans le sol.


 

Dans les siècles suivants, l'instrument a été utilisé pour des expériences plus ambitieuses, comme celles en 1754, de l'astronome Leonardo Ximenes, de la cour grand-ducale, qui se proposa d'étudier si l'inclinaison de l'axe terrestre variait dans le temps, une question qui faisait objet de débats animés entre astronomes de l'époque. Ses observations, confrontées à celles de 1510, furent encourageantes; répétées au fil des ans elles lui permirent de calculer une valeur de l'obliquité de l'écliptique.

 

 


 

 

 L'arrivée devant la façade suscite l' étonnement devant la pureté des lignes, l’éclat de la pierre et la majesté de l'ensemble. Les photos ne donnent qu'une idée assez limitée du sentiment que l'on ressent devant autant de perfection. Je suis resté prés d'une heure devant le porche, étonné par la force qui ressort de cette construction.

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 


Plus à l'ouest, l'église Santa Maria Novella, la première basilique de Florence, en Toscane, est située sur la Place qui porte son nom. La première église a été construite en 1219 par des dominicains. L’église actuelle bien que déjà achevée vers le milieu du XIVe siècle avec la construction du couvent adjacent, n'est cependant officiellement consacrée qu'en 1420.


Le couvent devient l’un des centres de la vie florentine. Foyer de vie intellectuelle, le couvent est une vraie université, Le couvent est aussi un centre de prédication fameux… À l’intérieur du couvent ce sont des échanges permanents entre les Frères théologiens, juristes, philosophes, artistes, prédicateurs, anciens missionnaires, tous bénéficient des compétences et des informations de leurs confrères.

La façade, aux motifs géométriques légers en marbres vert et blanc, date, dans sa partie inférieure, du milieu du XIVe siècle. Sur la droite s’étend un petit cimetière.

C'est en contemplant cette façade que nous prendrons notre dîner en dégustant un robuste Chianti ! Nous rentrons en longeant le fleuve Arno.

 

Fleuve Arno


Ponte Santa Trinidad



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