SARAJEVO 7-8 juin

 

La route entre Mostar et Sarajevo est d’excellente qualité avec des virages bien dessinés. Au départ la route serpente le long de la rivière Neretva dont le débit est important. On note une assez grande fréquentation de poids lourds parfois difficiles à doubler. A une trentaine de km de Sarajevo nous trouvons une autoroute en construction qui nous permet d'arriver assez rapidement dans le centre ville. Nous avons parcouru plus de 2000 km depuis notre départ et cette ville est un point culminant de notre voyage.

Mauvaise surprise avec la connexion données cellulaires, itinérance activée, dont je suis avisé par mon opérateur du coût épouvantablement exorbitant !

L’accès à notre hôtel en haut d'une pente aux pavés humides bien lisses donne des sueurs froides. Je trouve un itinéraire de substitution après avoir roulé dans des venelles improbables.

En faisant notre première visite de reconnaissance nous trouvons une agence qui offre (pour 30E) une visite en voiture des principaux lieux d’intérêt.

La ville est entourée de collines densément boisées et de cinq sommets. En moyenne, la région de Sarajevo se situe à 500 m au-dessus du niveau de la mer. Le climat y est continental, nous allons subir deux orages très violents.

Les Slaves s'installèrent en Bosnie au VIIe siècle. La région s'installa dans une situation médiévale jusqu’à ce que les Ottomans s'emparent de la forteresse de Vrhbosna en 1429. Il firent construire une mosquée, un marché couvert, un bain public, un pont, une auberge et le palais du gouverneur, Saray, qui donna son nom actuel à la ville. Le terme SARAY désigne un ensemble fortifié. De ce point nous avons une vue exceptionnelle sur la ville.

Nous avons posé la question à notre guide de la coexistence de populations différentes. Il nous a répondu que la doctrine de TITO était que il s'agissait en Yougoslavie de populations ayant des religions différentes mais parlant la même langue et ayant les mêmes caractéristiques ethniques. A Sarajevo les écoles sont communes aux trois populations ce qui ne serait pas le cas à Mostar. Assez curieusement les deux écritures cyrilliques et latines coexistent et ont même valeur légale. Et il est possible de se faire comprendre en Russe dans les commerces .

Il y avait une importante population juive, mais elle a été décimée. Nous avons pu jeter un coup d’œil au cimetière juif qui comporte des tombes datant du 16em siècle. (sa synagogue ci-dessous). 

Ils représentaient 18% de la population de la ville. Actuellement leur nombre est très faible bien qu'ils aient joué un rôle considérable durant le siège de la ville. Il y a deux synagogues (une asquenaze - ci-contre, construite en 1902 - et une sefarade)

 

 

 

La cathédrale catholique de style gothique est dans la vielle ville. Il existe un Conseil interreligieux de Bosnie-Herzégovine, qui rassemble à l'initiative du cardinal des représentants des communautés musulmane, orthodoxe, catholique et juive.

 

Pour en savoir plus : https://www.cath.ch/newsf/la-jerusalem-d-occident-n-est-plus/